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Histoires du Taï-Jitsu

Le Taï-Jitsu

 

Le Taï Jitsu, signifiant en japonais « technique du corps » est un art martial de self-défense introduit en France par Jim Alcheik, à partir de techniques enseignées au Yoseikan Ryu.

Structurée, puis développée par des experts français, cette discipline est au sein de la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées depuis 1977.

Méthode moderne, issue des techniques anciennes du Ju Jitsu, elle utilise efficacement toutes les armes naturelles du corps pour appliquer, des percussions avec esquive, des clés et des projections, dans une réponse qui se veut toujours proportionnelle à l’intensité de l’agression.

Histoire

 

Jim Alcheik eut 3 assistants; l'un d'eux, Roland HERNAEZ, s'occupait plus particulièrement de la partie Taï-Jitsu. Malheureusement, Jim Alcheik décède en 1962 dans l'explosion d'une villa lors de la guerre d'Algérie. Après sa disparition, ses élèves se dispersèrent, chacun travaillant de son coté techniquement mais surtout pédagogiquement.

Roland Hernaez s'attacha alors à mettre sur pied une méthode de self-défense, en partant de l'enseignement d'Alcheik.
En 1967, au sein de "Budo Académie", l'association de Taï-Jitsu a commencé à grouper quelques éducateurs qui ont travaillé discrètement et efficacement.

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Roland Hernaez, à son retour du Japon, fonde la FEDERATION FRANCAISE de Taï-Jitsu et Shorinji-Kempo, dont il sera le président les deux premières années. Puis les deux disciplines se séparent pour suivre leurs propres chemins, Maître Hernaez se consacrant désormais exclusivement au Taï-Jitsu.
Budoka accompli, Maître Hernaez aura eu pour professeurs et maîtres :
- en Judo, Me Levannier et Me Kawaishi;
- en Karate-do, Me Plee et Me Murakami;
- en Aikido, Me Jim Alcheik et Me Hiroo Mochizuki (le fils);
- en Taï-Jitsu, Me Jim Alcheik et Me Minoru Mochizuki.

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A l'instar du Maître Mikinosuke Kawaishi, qui a réussi l'implantation du Judo en France là où d'autres avaient échoué, Maître Hernaez va structurer l'enseignement du Taï-Jitsu et mettre au point une méthode avec un programme pour aider les professeurs et un système de ceintures similaire au Judo.

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En 1977, le Taï-Jitsu devient une discipline affinitaire de la FFKAMA. Ceci devait apporter aux yeux des dirigeants une sorte de reconnaissance dans le monde des arts martiaux français, et permettre l'accès à un diplôme d'état pour les futurs enseignants (le Brevet d'Etat d'Educateur Sportif). L'appui d'une grande fédération devait aider à l'épanouissement de notre discipline.

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En 1985, estimant que la FFKAMA ne laissait pas assez de liberté au Taï-Jitsu, ses dirigeants décident de la quitter.
Puis en 1988, la FFJDA décide de relancer le Ju-Jitsu en France et invite Roland Hernaez à la rejoindre avec ses adhérents. Le Maître Hernaez fait partie d'une équipe d'experts devant mettre sur pied un programme commun. Mais au bout d'un an, nouvel déception, car la "filière Ju-Jitsu" ne permettait que d'aller jusqu'au 1er dan.

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En 1988, la législation française sur les grades et sur l'enseignement pousse les dirigeants du Taï-Jitsu à revenir au sein de la FFKAMA, intégrant ce que la fédération de karate appelle le Karaté-Jutsu et qui regroupe les disciplines affinitaires.

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Depuis 1985, le Taï-Jitsu a également été reconnu par les maîtres japonais, apportant une sorte de consécration à notre discipline et au Maître Hernaez. Ainsi nous avons été admis au sein de la Fédération International des Arts Martiaux , organisme créé au lendemain de la guerre et dirigé par les plus grands maîtres des différentes disciplines, tels que le Me Minoru Mochizuki et le Me Sato pour le Ju-Jitsu, le Me Sugino pour le Katori-Shinto-Ryu, le Me MIFUNE pour le judo. Certains malheureusement sont décédés depuis.
Le Taï-Jitsu a également été reconnu par le Seibukan Academy qui fut longtemps dirigé par le Me Suzuki, 10ème dan de Karaté Goju-Ryu, ainsi que par l'IFNB (International Federation Nihon Budo) du Maître Minoru Mochizuki.

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